mardi 31 août 2010

Clap Ivoire met le cap sur les Ecrans 50

Clap Ivoire met le cap sur les Ecrans 50 .
Dimanche, 29 Août 2010 19:14 . . A la veille de la 10e édition du festival Clap ivoire, le directeur général du Centre national des Arts et de la Culture (Cnac) présente l’événement dans ses grandes lignes. interview

Parlez-nous de Clap Ivoire…De quoi s’agit-il au fait ?

C’est un concours de courts métrages destinés aux jeunes réalisateurs des huit pays de l’UEMOA (Union monétaire ouest africain, ndlr). C’était d’abord un concours national. Mais, depuis 2004, il a été ouvert aux autres pays membres de l’UEMOA.
Quels sont les conditions de participation ?
En principe, chaque pays fait sa sélection nationale pour choisir un lauréat. Mais depuis 2007, on est passé à deux : un lauréat en film de fiction et un autre en documentaire. Ensuite les lauréats nationaux se retrouvent ici à Abidjan pour la phase finale.
Pour la dixième édition, quelles sont les innovations ? Qu’est-ce qui est prévu pour cette édition 2010, placée sous le signe du cinquantenaire ?
Pour épouser l’air du temps, nous avons institué ce qu’on a appelé ‘’Ecran 50’’. Il est donc question pour tous les pays participants d’apporter des films qui ont caractérisé la période des 50 ans de leur cinéma. Des films phares et symboliques des 50 ans de cinéma des différents pays de l’UEMOA, seront donc projetés au cours du festival de Clap Ivoire.
Pour la Côte d’Ivoire, quels sont les films qui représentent les 50 de son indépendance ?
Pour le moment, nous avons procédé à la sélection de plusieurs films de réalisateurs comme Gnoan M’bala, Henri Duparc, Timité Bassori… Bref, tous les grands noms de notre cinéma !

L’entrée à Clap Ivoire est-elle payante ?

Non, elle est gratuite. Je voudrais insister sur ce point. Parce qu’un festival, c’est avant tout une fête populaire qui ne prend toute sa dimension que lorsqu’il y a du beau monde. Je lance un vibrant appel pour la cérémonie d’ouverture, le 1er septembre au Palais de la culture. C’est à la salle Kodjo Ebouclé, tout monde est cordialement invité.

Clap Ivoire attend combien de festivaliers ?

Autant de personnes que la ville d’Abidjan peut en compter !

En marge du volet compétition, les directeurs de centres cinématographiques et professionnels du cinéma mèneront du 1er au 02 septembre, d’autres activités…

Comme centres d’intérêt de Clap Ivoire, il y a naturellement le travail du jury qui siège pour désigner le grand prix Kodjo Ebouclé. Mais pour en arriver là, tous les soirs, à l’Allocodrome de Yopougon, il y aura des projections de films. Ensuite, il y a un atelier de formation qui porte sur la direction photo, dirigé par Kallet. Et à la place de la table ronde des professionnels et des directeurs de la cinématographie, nous avons institué cette année quatre panels qui vont aborder plusieurs thèmes. Le 1er septembre, lors de la cérémonie d’ouverture, il y aura une conférence inaugurale prononcée par le cinéaste Timité Bassori. La projection des films sur les 50 ans du cinéma africain auront lieu à l’auditorium de la Bibliothèque nationale, à ‘’l’espace fonction à Yopougon ‘’Toit Rouge’’, à l’Allocodrome toujours à Yopougon et à la salle Emmanuel Dioulo de l’hôtel du District d’Abidjan.

Qu’est-ce qui a été fait pour les précédents lauréats ? Certains parmi eux ont-ils émergé ?

L’un de nos principes majeurs, c’est que chaque lauréat est tenu de présenter un projet majeur au Cnac. Et que nous ensuite aidons à réaliser. Au départ, c’était des projets de type création de structures de production. Mais depuis deux ans, la plupart des lauréats choisissent d’aller se former. C’est ainsi que notre compatriote Fatou Ouattara est en formation dans une école de cinéma à Ouagadougou. Il y a eu aussi une malienne lauréate qui est allée au CIFAP à Paris. Donc, on ne se contente pas de rituel de remise de prix une fois par an. Mais suivre les lauréats pour qu’ils fassent du cinéma leur métier plus tard, nous tient bien à c?ur.

Un dernier appel à lancer ?

Aux abidjanais et habitants de Yopougon, il faut venir soutenir le maire de Yopougon qui accompagne Clap Ivoire, en allant à l’espace Ficgayo, à l’Allocodrome…pour suivre gratuitement toutes les projections.

Marcel APPENA
Propos recueillis sur RTI La 1ere

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