CLAP IVOIRE Les espoirs de demain ...Bienvenue sur topVisages.Net
05/09/2009 (08h00)
La 9è édition du concours de courts métrages, Clap Ivoire, a demarré depuis le 1er septembre à Abidjan. La compétition est ouverte aux huit pays de l’espace Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) qui arrivent, chacun, avec deux films (une fiction et un documentaire). La cérémonie de clôture aura lieu ce samedi 5 septembre à l’allocodrome de Yopougon Niangon-Sud avec la proclamation des résultats. Pour en arriver-là, des innovations ont été apportées à ce concours. « Pour éviter la monotonie, nous avons fait un calendrier uniforme pour tous les pays. C’est ainsi que du 1er février au 30 juin 2009, les présélections ont été ouvertes dans chaque pays membre. Les films de l’extérieur parviennent à Abidjan au plus tard le 15 juin. En plus des centres d’intérêts habituels, à savoir animations populaires et projections de films, tables rondes des directeurs de la cinématographie, ateliers de formation, cette année, l’atelier doit déboucher sur la réalisation d’un film pour être pratique », avance Yao Etranny, directeur du Centre national des arts et de la culture (CNAC), qui pilote Clap Ivoire. En neuf éditions, on peut affirmer que l’engouement des jeunes pour le 7è art est de plus en plus palpable. Cette année, le comité de sélection a reçu 51 films pour les présélections de la Côte d’Ivoire. Ce qui est nettement supérieur à l’année dernière où il n’y avait eu que 10 films à sélectionner. « L’intérêt de nombreux jeunes au cinéma est la contribution de Clap Ivoire au cinéma ivoirien. Chaque année, il y a un saut qualitatif au niveau des films présentés. Notre objectif est de faire en sorte que nous ayons un vivier de jeunes réalisateurs qui viennent booster le cinéma pour l’avenir », clarifie Etranny. Le festival de courts métrages attire de plus en plus le grand public. D’où le choix de l’allocodrome de Yopougon où l’année dernière, les projections se sont passées devant un nombre considérable de spectateurs. Mais l’objectif majeur de ce rendez-vous du 7è art n’est pas de s’arrêter à ce rituel qui est de venir distribuer des prix et consacrer un lauréat. Le Grand Prix Kodjo Ebouclé qui reçoit en espèces quelque 3 millions de nos francs et des lots intermédiaires, est tenu de proposer aux organisateurs un projet qu’ils devront aider à réaliser. C’est dans ce but que l’Ivoirienne, Fatoumata Ouattara, lauréate 2007 poursuit ses études cinématographiques actuellement à Ouagadougou au Burkina Faso où elle est en 3è année de formation dans une école spécialisée. Quant à la détentrice du Grand Prix 2008, la Malienne Fatoumata Sidibé, elle a choisi un cycle court de formation à Paris en France. Le CNAC fait tout pour ne pas abandonner le vainqueur de chaque édition. « Je suis en train de chercher une solution pour m’occuper des 15 autres candidats non primés. Pour nous, ce n’est pas en prenant un seul lauréat qu’on va atteindre notre objectif », estime le directeur du CNAC. En neuf éditions, la Côte d’Ivoire, pays organisateur, est déjà montée sur la plus haute marche du podium à trois reprises. avec Touviel Hien, (décédé), Nanou Cauphy et Fatoumata Ouattara.
Par Omar A. Kaderomar_tani@yahoo.fr
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