Festival international de courts métrages vidéo destiné aux jeunes réalisateurs de l'UEMOA : Célébrer l'intégration ouest-africaine à travers l'art de l'image et du son L'Indépendant, 03/09/2009
C'est au cours d'une cérémonie grandiose, dans l'après-midi du mardi 1er septembre, que le coup d'envoi des festivités de la neuvième édition du festival international de concours de courts métrages vidéo destiné aux jeunes techniciens et réalisateurs de l'UEMOA dénommé "Clap Ivoire" a été donné par Yao Norbert Etranny, représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie de Côte d'Ivoire. Pour la deuxième fois consécutive, ce grand rendez-vous du 7è art des jeunes cinéastes dont l'objectif est de célébrer l'intégration sous-régionale à travers l'art de l'image et du son, se tient dans la Commune de Yopougon à Abidjan. Les festivités prendront fin le 5 septembre prochain par la proclamation des résultats du concours. C’'est la deuxième année consécutive que la Commune de Yopougon accueille le festival international de concours de courts métrages dénommé "Clap Ivoire". Le choix de localité pour le Centre National des Arts et de la Culture (CNAC), organisateur principal du festival, se justifie par le fait que c'est la plus grande commune de Côte d'Ivoire considérée comme une cité conviviale. L'ouverture de l'édition 2009 de Clap Ivoire a donné lieu une cérémonie grandiose, dans l'après-midi du mardi 1er septembre. Pour ce faire, les locaux du Complexe Allocodrome de Yopougon avaient carrément changé de visage pour accueillir les festivaliers venus des huit pays de l'UEMOA. Il s'agit du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, de la Guinée Bissau , du Togo, du Bénin et bien sûr de la Côte d'Ivoire. Le Directeur général du Centre National des Arts et de la Culture (CNAC) Yao Norbert Etranny, non moins Coordinateur général du festival avait à ses côtés le représentant du président de la Commission de l'UEMOA, Alassane Ag Mohamed et Paul Coffi Charlemagne de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Sans oublier des responsables des centres nationaux de cinématographie.Tout ce beau monde a été accueilli par le Maire de la Commune de Yopougon, Gbamnan Djidan Jean Félicien. Pour donner un cachet solennel, la cérémonie a commencé par l'exécution de l'hymne national de la Côte d'Ivoire avant la prestation de certaine troupe musicale. L'artiste musicien, Edy et le jeune comédien, communément appelé Ambassadeur Agalawane ont tenu en haleine l'assistance. S'adressant au public, le maire de Yopougon, au nom du Conseil communal, était tout simplement fier d'accueillir cette grande manifestation culturelle dans sa localité. Il a exprimé sa fierté devant l'honneur pour le choix porté sur sa commune tout en remerciant le Directeur général du CNAC, Yao Norbert Etranny et son équipe. Selon lui, la culture est un véritable facteur pour l'accroissement et la paix d'un pays. Prenant la parole, le représentant de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) Paul Coffi Charlemagne, après avoir adressé les salutations du président Abdou Diouf, précisera que l'un des objectifs de l'OIF est d'aider et de soutenir les initiatives culturelles. Raison pour laquelle, l'organisation soutient depuis quelques années Clap Ivoire à s'agrandir pour que la relève du cinéma africain puisse être assurée. Alassane Ag Mohamed de la Commission de l'UEMOA a, pour sa part, transmis d'abord les salutations et les encouragements du Président Soumaïla Cissé aux organisateurs de Clap Ivoire. Selon lui, ce festival est devenu, aujourd'hui, un rendez-vous incontournable du cinéma et une référence en Afrique. Cela, précisera-t-il, grâce aux nombreux efforts fournis par l'équipe organisationnelle. Cette manifestation sera marquée par une conférence débat sur le thème : "Diversité culturelle et production audiovisuelle, comment produire plus et mieux" et une table ronde sur : "l'état du cinéma dans l'espace UEMOA, production, distribution, exploitation". En plus des projections des films en compétition, il est également prévu chaque jour des animations populaires à l'Allocodrome de Yopougon et dans certains lieux de la ville. Des ateliers de formation sont aussi organisés à l'intention des jeunes réalisateurs des pays de l'UEMOA. Alou Badra Haïdara *Envoyé spécial Quinze films en compétition pour le Grand Prix «Kodjo Ebouclé» de 2 millions FCFA Quinze films (documentaires et fictions) sont en compétition pour le Grand prix «Kodjo Ebouclé» d’une valeur de deux millions de FCFA. Ce prix est décerné par le jury soit du meilleur documentaire soit de la meilleure fiction. Chaque pays participant présente deux films dont un documentaire et une fiction. Seul Niger est présent avec un film documentaire. Il s’agit du « Casting pour un mariage » du jeune réalisateur Djingarey Moussa Hamadou. Le Mali est présent avec deux films (un documentaire et une fiction). Le documentaire traite la scolarisation des filles de la réalisatrice Hawa Sidibé tandis que la fiction de Yoro Diakité met l’accent sur l’orphelin. Les autres films sont : «le livre dans la bibliothèque» de Sarr El Hadj Samba du Sénégal, «Une journée d’enfer» de Agbo Sadzine du Togo, «Gaoussi, le mariage parfait» de Doyigbe Lionel Mahugnon du Bénin, «Femmes à l’ombre» de Odette Ibrango du Burkina Faso, «Brûle en moi» de Solange Senalidé Houessenon de la Côte d’Ivoire, «Carnaval di paz» de Joia Antonio Da Silva & Raïssa Siga de la Guinée Bissau , «Papa» de Aïcha Thiam du Sénégal, «L’utilité du panier en Afrique» de Padabadi Essobeheyi Yélétokim du Togo, «A qui le tour» de Adjaho Samson du Bénin, «Beodaré (un jour nouveau)» de Zampaligré Salam du Burkina Faso, «Au-delà du miroir» de Porquet Henri de la Côte d’Ivoire, «Nô pudi fassi» de Papé di nha Raça de la Guinée Bissau. Rappelons que c’est la Malienne Fatoumata Sidibé qui a remportée en 2008 ce grand prix d’une valeur de deux millions de FCFA pour son film «les pharmacies ambulantes». ABH
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